La Martinique, ce sont de superbes plages, de belles randonnées, des délices culinaires à ne pas rater, et bien sûr, de très bons rhums… Mais c’est aussi une île marquée par l’esclavage et son passé intimement lié à la traite négrière.
Vous apercevrez de nombreuses sculptures commémoratives sur les routes de l’île, mais s’il y a bien des lieux qu’il vous faut absolument découvrir, ce sont les 6 lieux suivants :
Le cap 110, au Diamant, en mémoire des victimes de la traite
Au-dessus de la mer, en surplomb de l’anse Caffard dans la commune du Diamant, se dressent 15 imposantes statues blanches.
Il s’agit du cap 110, une oeuvre créée par l’artiste martiniquais Laurent Valère. La tête baissée, ces statues tournées vers le golfe de Guinée, ont été érigées en mémoire des victimes du naufrage d’un bateau négrier dans la baie du Diamant, mais également en mémoire de toutes les victimes de la traite.
La savane des esclaves, aux Trois-Ilets, comment vivaient les esclaves ?
Rien de mieux que de visiter la Savane des Esclaves pour le découvrir. Sur un grand parc de plusieurs hectares ont été reconstruites les habitations des années 1800 et des scènes de vie qui permettent de reconstituer la vie des esclaves, leur savoir-faire en terme de construction, de jardinage (vous y découvrirez le fameux jardin créole), ou encore de cuisine.
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Lakou a, au Gros Morne, à la découverte du bèlè, danse créée par les esclaves
Aujourd’hui encore, le bèlè reste la danse traditionnelle martiniquaise. Aux sons de tambours et autres percussions, de chants et de contes chantés, les danseurs enchaînent des danses codifiées.
Tous les vendredis, en plein air, Lakou a accueille les curieux pour des sessions bèlè dans la plus pure tradition, où tout le monde est invité à danser. Pas de panique pour les débutants, il y a toujours une session d’initiation au début de la soirée. Et de bonnes spécialités culinaires pour se régaler.
Plus d’informations sur Lakou Trankil
Le canal des esclaves, au Carbet, dans les pas des esclaves
Dit canal de Beauregard, celui-ci a été construit par les esclaves, afin d’alimenter en eau la côte Caraïbes, plutôt sèche en période de Carême. Il est aujourd’hui possible de redécouvrir le canal, à travers un parcours de randonnée sur les murets du canal.
C’est une marche plutôt facile en pleine forêt tropicale, mais attention, on marche parfois au-dessus du vide…
L’Eco musée de Rivière-Pilote, l’histoire de la Martinique, depuis les amérindiens
Construit sur un site où vivaient les indiens Caraïbes et Arawaks, le musée retrace l’histoire de la Martinique, de la période précolombienne, à la vie des Caraïbes, en passant par leur décimation par les colons, l’instauration de l’esclavage, puis la vie domestique en Martinique jusqu’au début du 20ème siècle.
La Maison de la canne, aux Trois-Ilets, découvrir les rouages de la culture de la canne
L’histoire de la culture de la canne en Martinique est intimement liée à l’histoire de l’esclavage. Situé dans une ancienne distillerie, le musée de la Maison de la canne retrace cette histoire, depuis l’implantation des champs de canne et la traite négrière, jusqu’à la crise sucrière du 19ème siècle.
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